le capitaine Castor

Le capitaine Castor a grandi au bord d'un lac entouré d'épaisses forêts de feuillus formidables.
Il observe durant toute son enfance de joyeuses bandes de castors batifolant sur leurs barrages.
A l'âge de sept ans, le petit Alex (car c'est son vrai patronyme) découvre en même temps que la lecture et les autocollants Panini de JPP la langue des castors. Il peut désormais communiquer avec ses amis à queue plate, qui, eux, n'entravent que dalle au français châtié.
Mais un jour, des voyous pathibulaires ont une altercation verbale avec le chef des castors à propos d'une vague histoire de tronc.
Et là, c'est le drame.
Les méchants mettent le feu aux terriers. Un choc psychologique énorme pour Alex. Et c'est dans la suite logique des choses s'il s'engage, quelques années plus tard, dans l'ARLC, pour y tenir un des tout premiers rôles.
Il créé avec le reste de l'état major ce ballon d'oxygène pour les amoureux des castors et s'attribue le grade de capitaine. Fini Captain America, Captain Caverne ou le capitaine Fracasse, voici le capitaine Castor ! Déclinant d'un geste superbe l'offre de TF1 qui comptait se servir de son image pour remplacer Navarro dans une nouvelle série, le capitaine Castor se concentre sur ses activités clandestines.
Son domaine ? La communication et la propagande (quoique les deux concepts soient assez proches). C'est à ce titre qu'il encourage l'affichage sauvage et les messages codés sur les tables, pour enfin créer un site ouèbe dédié à l'ARLC, plongeant du même coup dans le XXIè siècle et ses phantasmes.
Ses projets ? Racheter le Figaro pour le rebaptiser le Ficastor et en faire un journal d'extrème-gauche.
Alors comme le capitaine Castor entonnez son cri de guerre : HASTA LA CASTORADA SIEMPRE !